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Episode 6 : Manifestations et promotion

Afin de se faire connaître et reconnaître, API et ADRAC puis ICV n'ont pas négligé la communication autour de leurs activités.

Dans le domaine de l'informatique, les opérations du type "Passeport Info" ont fait l'objet de nombreux communiqués de presse et de distributions d'affichettes. Ce fut également le cas pour le cinéma plein-air durant toute sa période d'activité. Sur ce point particulier, les commerçants du Pradet ont apporté un soutien sans cesse renouvelé et doivent en être encore aujourd'hui remerciés.

Mais la promotion c'est aussi l'organisation de manifestations. Deux d'entre-elles ne peuvent pas être oubliées, même si elles n'ont pas perduré.

Affichettes d'ICV

Les Puces Informatiques : quelle bonne et surprenante idée. Nous sommes en 1986, l'époque des cassettes et des disquettes, l'époque où la presse spécialisée est inexistante. Déjà les mordus renouvellent leur matériel au rythme des sorties des nouveaux produits. L'engouement pour les jeux se fait jour et leur production va crescendo. Offrir la possibilité de revendre son ancien (et pourtant si jeune) matériel, trouver l'élément nécessaire à une remise en état, découvrir des logiciels dont on ignorait l'existence, échanger des jeux, … c'est ce que vont permettre les puces informatiques. Cette manifestation se tiendra deux années de suite. Elle sera suivie et vantée par la presse locale, France3 lui consacrera un reportage enthousiaste. Pourtant le soutien demandé et attendu pour la reconduire dans un environnement à la hauteur du succès ne sera pas au rendez-vous. Préférant ne rien faire plutôt que mal faire, cette manifestation ne sera pas renouvelée.




Week-end en court …, une manifestation qui, à l'aube des années 90, témoigna des ambitions d'ICV dans le domaine de l'image. Son principe : sélectionner douze à quinze films court métrage remarqués dans divers festivals au cours de l'année, inviter les réalisateurs à venir présenter l'œuvre primée, et proposer aux spectateurs de les côtoyer au cours d'un dîner et de discuter en toute liberté avec eux. Week-end en court … n'a pu que laisser des souvenirs inoubliables à ceux qui y ont pleinement participé. Ah, l'instant magique et superbe où Christian PHILIBERT (qui depuis a fait son chemin avec Les quatre saisons d'Espigoule et Travail d'arabe) nous présente son dernier opus encore inachevé : Les aventures de Félix. Comme la bande son n'est pas terminée, c'est comme au "bon vieux temps" sur un piano (électrique) que son compositeur et ami accompagne la projection. Comment ne pas se souvenir de l'émotion créée par la découverte de "Flip" dessin animé de Louis IMBERT (par ailleurs artiste peintre Pradétan). Comment oublier l'étonnante et poétique animation réalisée avec des sujets en pâte à modeler.


A la première édition, qui se tient dans les locaux de l'ancienne mairie, il apparaît vite que l'organisation d'une telle manifestation est très lourde. Il faut héberger les réalisateurs, assurer la projection de film de formats et supports différents (16mm, super8, vidéo VHS et U-Matic, …), organiser les rencontres et les repas. Motivation et volonté permettront à ICV de surmonter toutes les difficultés. Pour la seconde édition le soutien de la municipalité est sollicité. ICV souhaite un aménagement de la salle utilisée afin d'offrir une qualité de projection d'un bon niveau. Cet aménagement ne sera pas réalisé et ICV choisira, un mois avant la manifestation, de "s'expatrier" à Carqueiranne dans la salle de Cinéma Le Riviera augmentant ainsi les difficultés logistiques et les coûts. ICV choisit, à grands regrets, de suspendre Week-end en court … et d'attendre des jours meilleurs.


Désireuse de ne pas limiter son action à la seule saison d'été, ICV lance d'autres initiatives. Toutes ne seront pas couronnées de succès, certaines seront même des flops mémorables. Ainsi l'accès à des tarifs réduits sur les salles toulonnaises ne rencontrera aucun écho. Le plus emblématique est sans doute la tentative de séances en utilisant la salle des fêtes de la Bâtie. Pour la première ICV choisit le film TRON. Le projecteur 16 mm est installé, afin d'éliminer les nuisances sonores dans la salle, à l'extérieur dans une camionnette. C'est oublier qu'une camionnette est montée sur pneu et qu'il n'y a alors aucune évacuation de l'électricité statique provoquée par le passage de la pellicule sur le projecteur. Après 15 mn, la projection doit s'arrêter et les spectateurs, heureusement peu nombreux, sont remboursés. Bien sûr l'expérience ne sera pas reconduite. Préférence sera donnée à quelques projections (dont le merveilleux dessin animé de Paul Grimault : Le Roi et l'oiseau) à destination des scolaires dans la salle de l'ancienne mairie.

Les premières puces informatiques


Week end en court ... l'équipe technique d'ICV


Week end en court ... dialogue réalisateur, spectateurs


Week end en court ... questions, réponses

A suivre ….............................................................................................................................................................................Retour