La mise en place du Cinéma Plein-Air attira dès la saison 1986 une demi-douzaine de jeunes désireux de participer à l'aventure. Ils se prénommaient Jean-Noël, Michael, Vincent(s), Olivier, Hubert. Leur motivation principale était un véritable engouement pour le septième art. Leur connaissance du sujet était surprenante et digne des meilleurs spécialistes. Ils bouillonnaient d'idées et manifestèrent vite leur désir de les concrétiser. Un tel enthousiasme ne laissa pas indifférent les responsables d'alors. Ainsi naquit en 1987 la section Vidéo de l'ADRAC qui vit cohabiter autour d'une même passion, jeunes, adultes et anciens.
Dès 1988, elle réalisa un premier reportage à l'occasion du tournoi international de football organisé chaque année à Pâques par l'Union Sportive du Pradet . L'expérience et les conseils de Raymond FAVRE, un ancien de FR3, permirent la production d'un film relatant les diverses facettes de l'évènement et un diaporama à caractère humoristique monté par Denise LIVON.

Cette première production attira l'attention des organisateurs de la course des 3 Collines qui sollicitèrent pour l'édition 1989 une prestation de même nature. Cette seconde réalisation mobilisa quatre équipes armées d'autant de caméscopes et portées par autant de cyclomoteurs et de 2CV. Le montage terminé, le film fut diffusé en boucle durant quelques semaines dans la vitrine du magasin d'articles de sport tenu par Alain GALARD avenue de la 1ère DFL. Le même dispositif fut reconduit l'année suivante pour un second reportage se différenciant par une narration non chronologique et orientée vers les divers aspects de l'épreuve. Le championnat de France de Trial qui se déroula la même année à La Garonne mobilisa à nouveau les équipes de tournage pour produire près de 3 heures de films.
Après s'être "fait la main" à l'occasion de ces opérations, nos jeunes abordèrent le tournage de films court métrage de fiction. Tous les genres furent explorés, depuis les pastiches des jeux télévisés, jusqu'aux polars aux scènes classiques de poursuites. Love Kiss, réalisé par Michael Marco, en abordant le thème du Sida, se voulait plus sérieux. Ce film sensible et pudique fut récompensé par un prix.

Hélas le problème avec les jeunes c'est qu'ils ne le restent pas. Au fil des années, l'un parti à la poursuite de ses études, l'autre suivant une carrière professionnelle naissante, un autre encore ayant choisi l'exil, l'activité vidéo perdit un peu de sa spontanéité pour entrer dans l'âge de raison. Cette transition générationnelle fut accompagnée d'une seconde, technologique celle-là : l'abandon du tout analogique au profit du tout numérique.
Milieu des années 1990, Maurice FLECK et Emmanuel POIRIER montent les premiers ateliers et cycles de formation. A l'exemple du court métrage Un jeune homme charmant, les projets sont plus élaborés. Scénario, découpage, sont de rigueur. Un concours interne consacre chaque année les meilleures réalisations des participants.
Les choses de la vie ont éloigné Emmanuel vers Nantes. Maurice gère l'activité avec brio et est bientôt rejoint par Jean-Paul FOURRES. Survint alors l'incident qui prive ICV de locaux. Il aura pour conséquence de priver ICV de Maurice. Ce dernier, en désaccord avec le Président et une majorité du CA sur les solutions de relogement, quitte ICV. Le décès de Maurice en 5 janvier 2009, attrista profondément ICV.

Après une année de flottement et l'installation d'ICV à la Villa Laugier, Michel CADET et Marc GRANDEL prennent le relais en maintenant les filières Magix et Pinnacle. Sous leur impulsion, l'activité Vidéo se renforce fortement. Les participants sont de plus en plus nombreux et, à l'instar du reportage réalisé à l'occasion du Championnat de France de Kayak 2009, les réalisations sont plus abouties. Ce film de commande satisfait pleinement les organisateurs de l'épreuve et rencontre un vrai succès auprès des concurrents. Près de 100 copies DVD seront produites.
2010, l'abandon du logiciel Pinnacle, recentre tous les ateliers sur Magix également utilisé pour les diaporamas réalisés dans les ateliers animés par Georges COLIN. C'est l'opportunité qu'attendait Michel pour structurer les ateliers autour d'un tronc commun : l'atelier Introduction à Magix devient le préalable aux ateliers projets diaporama et film vidéo. C'est Richard ROQUEBRUN, cinéaste expérimenté, qui prend alors en charge la direction des projets vidéo. Les mystères du Pradet sera le point d'orgue de la saison 2010/2011.

Les mystères du pradet